Cela témoigne d’une reprise progressive après les récents épisodes de sécheresse et souligne la reconnaissance croissante du pays sur les marchés internationaux.
Selon Italiafruit News, le Royaume s’impose désormais parmi les principaux acteurs méditerranéens du commerce des produits frais, son économie agricole évoluant d’un rôle régional à une stature résolument globale. Les données montrent que les exportations marocaines de fruits et légumes ont augmenté de 120 % en volume et ont été multipliées par cinq en valeur entre 2005 et 2023.
Cette dynamique est portée par de fortes performances sur des cultures phares à l’export telles que les fruits rouges, l’avocat et la tomate — des segments particulièrement compétitifs au cours des deux dernières décennies. Au total, la production fruitière a progressé de 33 % en vingt ans, tandis que la tomate demeure le pilier des exportations maraîchères du Royaume, représentant près de la moitié du volume total, soit environ 600 000 tonnes.
En avril 2025, des données d’EastFruit ont mis en lumière le rôle croissant du Maroc sur les marchés mondiaux, soutenu notamment par son expansion vers plusieurs destinations asiatiques grâce à un partenariat entre le groupe marocain Delassus, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
La progression des exportations marocaines atteint désormais 500 % sur les vingt dernières années, portée à la fois par une diversification de l’offre et par l’ouverture de nouveaux débouchés. Le Royaume-Uni et les Pays-Bas captent aujourd’hui 29 % des exportations marocaines de produits frais, tandis que la France et l’Espagne en représentent 49 %. Les États-Unis et le Canada demeurent des clients réguliers, important principalement des agrumes marocains.
Les importations italiennes restent quant à elles modestes mais stables, reflétant la compétitivité croissante du Maroc au sein du marché européen et méditerranéen.
La trajectoire marocaine témoigne d’une transformation profonde et durable de son modèle agro-exportateur, positionnant le Royaume comme un fournisseur clé pour les marchés européens et émergents.