
L’Europe demeure le principal marché pour les myrtilles, mais la Chine commence à émerger comme un acteur clé.
Agualima, l’un des principaux exportateurs péruviens de myrtilles biologiques, prévoit d’exporter près de 5 millions de kilos cette saison, contre 4 millions l’an dernier. L’engagement de l’entreprise à cultiver en pleine terre, condition essentielle pour obtenir la certification biologique en Europe, constitue un avantage par rapport aux producteurs qui utilisent des pots, une méthode qui ne répond pas aux normes européennes. La Chine fait désormais partie de la stratégie mondiale de l’entreprise. Agualima est en effet la première société péruvienne à obtenir la certification biologique pour exporter des myrtilles vers ce pays. La consommation de myrtilles en Chine progresse chaque année. Malgré une production domestique importante, la demande en fruits de qualité stimule l’intérêt pour les myrtilles péruviennes.
En matière de prix, le marché traditionnel reste la référence. D’après Enrique Harten, agent commercial, si le prix des myrtilles conventionnelles baisse, celui des myrtilles biologiques aussi suit. Toutefois, la demande mondiale de myrtilles biologiques demeure solide, portée par une clientèle plus sélective, attentive au goût, à la texture et à l’expérience gustative.
Défis et perspectives
Le secteur fait néanmoins face à des défis majeurs : coûts logistiques, changements climatiques et pénuries de main-d’œuvre pour la récolte compliquent la planification. Enfin, l’augmentation de l’offre mondiale nécessite une diversification des destinations pour éviter la pression sur les prix.
Source : Freshplaza