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L’APEFEL réfute les accusations européennes sur la qualité sanitaire des tomates marocaines

L’APEFEL a exprimé sa préoccupation face à des articles européens remettant en cause la conformité sanitaire des tomates marocaines exportées.

L’APEFEL réfute les accusations européennes sur la qualité sanitaire des tomates marocaines



Dans un communiqué diffusé le lundi 27 octobre, l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL) dénonce une « offensive dénuée de rigueur scientifique et de fondement solide », y voyant une tentative manifeste de porter atteinte à la réputation des produits agricoles marocains, sous couvert de prétendues « précautions sanitaires ». Selon l’APEFEL, cette campagne s’inscrit dans une logique visant à freiner la compétitivité des exportations marocaines sur le marché européen.

Un modèle de production reconnu pour sa rigueur

L’organisation rappelle qu’en 2023, le Maroc s’est imposé comme le principal fournisseur de tomates hors Union européenne, grâce à la qualité éprouvée de sa production, à la sévérité de ses contrôles sanitaires et à la performance de son secteur agricole.

L’APEFEL souligne que les accusations récurrentes à l’encontre des exportations marocaines ne reposent sur aucun élément concret. « Les statistiques officielles européennes indiquent que le Maroc ne représente pas plus de 1 % des notifications relatives aux fruits et légumes enregistrées entre 2020 et 2025 », précise le communiqué.

Elle met également en avant la transparence et la fiabilité exemplaires du dispositif national de contrôle, placé sous la supervision de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), garant du respect des normes européennes et de la sécurité des produits destinés à l’exportation.

Réaction à une enquête française controversée

Cette mise au point intervient à la suite d’un article publié par la plateforme française UFC-Que Choisir, qui évoque la présence de résidus de pesticides dans des tomates marocaines et espagnoles importées en France. Certains de ces résidus auraient été qualifiés de « potentiellement nocifs pour la santé » en raison de leurs propriétés cancérogènes ou perturbatrices endocriniennes.

L’enquête affirme que près de 40 % des tomates marocaines et espagnoles contiendraient des traces de pesticides, contre 6 % seulement pour les tomates françaises dites traditionnelles. Cette différence serait, selon le média, le signe d’une présence plus fréquente de « résidus multiples » dans les produits importés.

Des conclusions jugées biaisées

L’APEFEL rejette fermement ces conclusions, soulignant que la détection de résidus à des concentrations infimes ne signifie nullement un dépassement des limites maximales de résidus (LMR) fixées par la législation européenne, et n’engendre aucun danger pour la santé des consommateurs.
L’association rappelle par ailleurs que les produits européens peuvent également présenter des traces similaires, sans pour autant faire l’objet de remises en cause médiatiques.

Pour un débat fondé sur la transparence et la coopération

L’APEFEL condamne l’exploitation des enjeux sanitaires à des fins économiques et appelle à un dialogue équilibré et constructif, fondé sur la transparence, la réglementation et la coopération internationale, à l’écart de tout discours diffamatoire. Enfin, l’association insiste sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les producteurs marocains et les autorités européennes de contrôle, dans une optique de pérennisation des échanges agricoles et de protection des consommateurs.

L’APEFEL réaffirme que les tomates marocaines demeurent des produits sûrs, performants et durables, incarnant le professionnalisme et le savoir-faire du secteur agricole national.

H24INFO